2025-03-13
HaiPress
La présidente de la Commission européenne,Ursula von der Leyen,dans le cadre d’une session plénière au Parlement européen,à Strasbourg,le 11 mars 2025. FREDERICK FLORIN / AFP La réponse européenne ne s’est pas fait attendre. A peine Donald Trump avait-il confirmé son intention de taxer,à hauteur de 25 %,les importations d’acier et d’aluminium que la Commission lançait sa contre-offensive,« ferme et proportionnée ». Alors que l’exécutif communautaire estime que les nouveaux droits de douane imposés par Washington affecteront 28 milliards de dollars de marchandises (26 milliards d’euros),Bruxelles a annoncé vouloir taxer des importations de biens américains pouvant représenter le même montant.
L’Union européenne (UE) « regrette profondément » la décision de la Maison Blanche,a commenté Ursula von der Leyen,la présidente de la Commission. « Les droits de douane sont des taxes. Ils sont mauvais pour les affaires et le sont encore plus pour les consommateurs. (…) Des emplois sont menacés. Les prix vont monter. Personne n’a besoin de ça,ni en Europe ni aux Etats-Unis »,a-t-elle poursuivi. Selon les calculs de la Commission,les nouvelles surtaxes imposées par Washington coûteront 6 milliards d’euros aux importateurs américains.
Durant son premier mandat,Donald Trump avait déjà augmenté les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium,mais seulement de 10 %,et cette mesure ne concernait pas les produits transformés. A l’époque,la Commission avait pris des mesures de rétorsion,sur le bourbon ou les Harley-Davidson,qui n’avaient pas eu le temps de toutes entrer en vigueur. Après l’élection de Joe Biden,Bruxelles et Washington avaient en effet mis sur pause,fin 2021,leur conflit commercial,espérant trouver un accord avant le 31 mars de cette année. Ils n’y sont pas parvenus.
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