2025-02-12
IDOPRESS
Contrôle d’échantillons d’aluminium en fusion,à l’usine de recyclage et de production d’aluminium Constellium,à Biesheim (Haut-Rhin),le 5 décembre 2022. SEBASTIEN BOZON / AFP Trois semaines de présidence,trois salves. Après les droits de douane de 25 % brandis mais non imposés à la Colombie,au Canada et au Mexique,après ceux de 10 % imposés à laChine,voici venus ceux sur l’acier et l’aluminium. Donald Trump a annoncé,lundi 10 février,dans le bureau Ovale de la Maison Blanche,l’instauration d’un droit généralisé de 25 % sur ces deux métaux et les produits transformés qui en découlent. Plus précisément,le président républicain supprime les exemptions accordées à ses alliés sur l’acier lors de son premier mandat – ou par son successeur Joe Biden – et remonte de 10 % à 25 % les droits sur l’aluminium.
« Nous avons été matraqués à la fois par nos amis et nos ennemis. Il est temps que nos grandes industries reviennent en Amérique »,a déclaré Donald Trump. Mais comme à chaque fois,il n’est pas facile de distinguer ce qui relève du bluff et de l’intimidation et de la réalité,d’autant que la mesure ne doit entrer en vigueur que le 12 mars. « Nous regrettons profondément la décision américaine,a répondu la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,mardi 11 février,dans un communiqué. Les tarifs douaniers injustifiés imposés à l’UE ne resteront pas sans réponse : ils déclencheront des contre-mesures fermes et proportionnées. »
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