2025-02-12
IDOPRESS
Le leader de La France insoumise (LFI),Jean-Luc Mélenchon,et le premier secrétaire du Parti socialiste (PS),Olivier Faure,à Caen,le 8 juin 2022. SARAH MEYSSONNIER/REUTERS Olivier Faure ne veut pas « fuir » un débat qu’il sait pourtant « piégé ». Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a suscité le trouble en se disant prêt à disserter sur l’identité nationale,comme le souhaite le premier ministre,François Bayrou. « Qu’est-ce que c’est d’être français ? Qu’est-ce que ça donne comme droit ? Qu’est-ce que ça impose comme devoir ? »,s’est ainsi interrogé le chef du gouvernement,vendredi 7 février sur RMC,dans la foulée de ses propos autour du « sentiment de submersion migratoire »et alors que la leader du Rassemblement national (RN),Marine Le Pen,souhaite un référendum sur le « droit du sol ».
« Le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou »,a jugé Olivier Faure,rompant avec la ligne de 2009,quand le parti à la rose avait refusé de participer à un débat similaire organisé lors de la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012). Désormais,le bras droit d’Olivier Faure,Pierre Jouvet,assume : « C’est une bataille culturelle qu’on doit mener. Si on n’y va pas,on sera écrasés. On peut faire l’autruche,mais quand 70 % des Français considèrent que la question migratoire est un sujet,on ne peut pas dire “ce sont des méchants,des fascistes”. » Mardi soir,le bureau national du PS recevra le politiste Patrick Weil pour l’aider à réfléchir à cette question,avec l’idée de faire émerger des propositions concrètes.
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