2025-02-10
IDOPRESS
Cécile Helle,maire (PS) d’Avignon,à Avignon,le 5 janvier 2023. JÉRÔME REY/LA PROVENCE/MAXPPP Elle s’étonne que l’on s’étonne. Lundi 3 février,la maire d’Avignon,Cécile Helle,55 ans,a annoncé à ses concitoyens par une longue lettre de trois pages qu’elle ne briguera pas un troisième mandat en 2026. « Cette décision correspond à un engagement que j’ai pris en 2014 »,écrit celle qui,il y a onze ans,avait conquis Avignon à la droite,après trois mandats de l’UMP Marie-Josée Roig.
« Je ne suis pas la seule maire à avoir fait ce pas de côté »,rappelle,deux jours plus tard lors d’un point presse,l’ancienne députée socialiste. Depuis sa victoire municipale,cette géographe de formation a systématiquement refusé toute autre fonction,y compris d’intégrer le gouvernement Barnier. Elle dit craindre le « mandat de trop » et promet que sa carrière politique s’arrêtera en 2026.
A Avignon,la décision de Mme Helle a fait l’effet d’une bombe et ouvre tous les possibles dans l’une des rares grandes villes du Sud-Est pilotée par la gauche. « Je la croyais déjà en campagne. Son agenda 2025 est plein d’inaugurations et semblait taillé pour l’amener directement jusqu’à l’élection »,témoigne l’écologiste Jean-Pierre Cervantes,qui fut son adjoint en 2014 puis un adversaire en 2020. « Elle tient ses engagements,ça l’honore. Mais nous avons été tous surpris »,souligne Thierry d’Aigremont,le responsable du Rassemblement national dans le Vaucluse. « Pour moi,elle était déjà réélue »,souffle Philippe Pascal (divers gauche),que Cécile Helle a soutenu aux législatives de 2024.
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