2025-02-07
IDOPRESS
Logo de ChatGPT,l’outil d’intelligence artificielle générative développé par OpenAI. DADO RUVIC / REUTERS Après le choc,le questionnement. Quand ChatGPT a été lancé,en novembre 2022,la banque Goldman Sachs estimait à 300 millions le nombre d’emplois pouvant être détruits dans le monde par l’irruption de cette technologie. L’heure était au catastrophisme. Depuis,l’intelligence artificielle (IA) est entrée dans les entreprises,mais les inquiétudes sur l’évolution de l’emploi demeurent et les questions sur le contenu du travail restent ouvertes. Ces dernières seront abordées lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle,qui se tiendra à Paris les 10 et 11 février en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement,chercheurs,scientifiques,artistes,représentants d’organisations non gouvernementales.
La Commission de l’intelligence artificielle,dans son rapport de mars 2024,annonçait 5 % d’emplois « directement remplaçables » par l’IA dans un pays comme la France,avec des métiers plus vulnérables que d’autres,comme les professions intermédiaires administratives et commerciales. Deux mois plus tard,le cabinet de conseil McKinsey affirmait que,d’ici à 2030,plus de 30 % des heures travaillées en Europe et aux Etats-Unis pourraient être automatisées,accélérées par l’intelligence artificielle générative.
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