L’intelligence artificielle dans les entreprises françaises, une adoption à pas comptés

2025-02-06 HaiPress

SEVERIN MILLET Que ceux qui ont traversé 2024 sans entendre parler de l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises,pour le meilleur ou pour le pire,lèvent le doigt. L’IA fait l’objet de dizaines de débats,de rapports et de colloques depuis son émergence. Le sommet qui lui sera consacré les 10 et 11 février à Paris,dont l’Inde assurera la coprésidence,est annoncé comme une grand-messe mondiale en présence d’une centaine dechefs d’Etat et de gouvernement,de chercheurs,de scientifiques,d’artistes,de représentants d’organisations non gouvernementales.

L’engouement est d’autant plus palpable que cette technologie est pleine de promesses. Elle pourrait doper la productivité de 1,5 point de pourcentage par an sur dix ans et augmenter le produit intérieur brut (PIB) mondial de 7 %,s’enthousiasmait Goldman Sachs en 2023. Concernant la France,elle pourrait stimuler le PIB de 0,8 à 1,3 point par an,soit quasiment doubler le chiffre de la croissance actuel,d’ici à 2034,selon le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle remis en mars 2024. Sur le papier,l’IA représente donc un levier capable de sortir l’économie hexagonale de sa torpeur,la croissance ne devant pas dépasser 0,8 % cette année.

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