Au procès de l’attentat devant les anciens locaux de « Charlie Hebdo », les miraculés de l’attaque au hachoir

2025-01-09 IDOPRESS

La police et les pompiers en opération devant les anciens locaux de « Charlie Hebdo »,rue Nicolas-Appert,à Paris,après une attaque,le 25 septembre 2020. ALAIN JOCARD / AFP A quoi tient la vie de deux employés qui profitent avec insouciance d’une pause cigarette sous le porche d’entrée de leur entreprise par un pluvieux vendredi de septembre ? A quelques millimètres. Quelques secondes aussi. A un bras qui se lève entre la lame et le cou. A l’intervention d’un passant peut-être.

Dans la longue litanie des attentats meurtriers qui ont endeuillé le pays au cours de la décennie passée,la marque de ceux qui n’ont pas fait de mort s’est peu à peu estompée dans la mémoire collective. Le procès de l’attaque au hachoir qui a fait deux blessés graves,le 25 septembre 2020,devant les anciens locaux de Charlie Hebdo,vient rappeler que la différence entre la vie et la mort,entre le deuil et les cicatrices éternelles,relève parfois du miracle.

Ce jour-là,Zaheer Mahmoud,un migrant pakistanais de 25 ans,avait violemment attaqué à coups de machette une jeune femme de 28 ans et un jeune homme de 32 ans (tous deux souhaitent rester anonymes),qui travaillaient pour deux entreprises de presse situées au 6-10,l’ancienne adresse de Charlie Hebdo à Paris. Le terroriste pensait venger les caricatures de Mahomet republiées quelques semaines plus tôt par le journal satirique,ignorant que sa rédaction avait déménagé.

Il vous reste 83.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Avertissement: Cet article est reproduit à partir d'autres médias. Le but de la réimpression est de transmettre plus d'informations. Cela ne signifie pas que ce site Web est d'accord avec ses opinions et est responsable de son authenticité, et ne porte aucune responsabilité légale. Toutes les ressources de ce site sont collectées sur Internet. Le partage est uniquement destiné à l'apprentissage et à la référence de tous. En cas de violation du droit d'auteur ou de la propriété intellectuelle, merci de nous laisser un message.