2025-01-03 IDOPRESS
Un café près de la cathédrale Notre-Dame de Paris (en arrière-plan),à Paris,le 6 décembre 2024. BEHROUZ MEHRI/AFP Depuis des années,les études démographiques de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) le répètent inlassablement : Paris perd des habitants. Les dernières données,publiées jeudi 20 décembre par l’Insee,confirment à nouveau cette tendance,qui n’est pas près de s’inverser : au 1er janvier 2022,la capitale comptait 2 113 705 habitants,19 406 de moins que l’année précédente,soit une baisse de 0,9 %,l’une des plus fortes de ces dernières années.
En six ans (la fourchette de référence de l’Insee),la population a fondu de 76 622 personnes et,si l’on se reporte au pic de 2011,la baisse est de 136 270 habitants,ce qui représente une décroissance de 6 % en onze ans. Autrement dit,Paris fait fuir chaque année l’équivalent de la ville de Provins,en Seine-et-Marne (12 400 personnes par an,en moyenne). Car il s’agit bien de fuite,et non pas d’une baisse liée aux naissances et aux morts. Au contraire,Paris jouit d’un solde naturel favorable (+ 0,58 % par an en moyenne,entre 2016 et 2022),mais le nombre de nouveau-nés parisiens ne compense pas le fait qu’il y a toujours plus de gens qui quittent la ville que de gens qui y emménagent. Sur toutes les communes françaises de plus de 100 000 habitants,seule Mulhouse fait pire en matière de diminution de la population.
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