2024-12-06 HaiPress
La présidente de la Commission européenne,Ursula von der Leyen,à son arrivée à Montevideo,le 5 décembre 2024. MARTIN VARELA UMPIERREZ/REUTERS Depuis la dissolution ratée d’Emmanuel Macron,en juin,la présidente de la Commission européenne,ne ménage plus le chef de l’Etat français. Fin août,elle avait fait pression pour qu’il renonce à envoyer Thierry Breton à Bruxelles,au moment où le président de la République tentait de trouver un premier ministre pour remplacer Gabriel Attal. Trois mois plus tard,elle s’apprête à signer l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Marché commun du Sud (Mercosur) – composé de l’Argentine,du Paraguay,du Brésil,de l’Uruguay et de la Bolivie –,si décrié dans l’Hexagone,pendant que M. Macron cherche un remplaçant à Michel Barnier.
Depuis l’été,les discussions entre la Commission,qui négocie au nom des Vingt-Sept,et le Mercosur se sont accélérées. En décembre 2023,déjà,Ursula von der Leyen pensait qu’un accord était à portée de main,mais elle avait dû renoncer in extremis. Emmanuel Macron – dont elle avait encore besoin pour être reconduite à la tête de la Commission,après les élections européennes du 9 juin – lui avait une nouvelle fois dit son opposition catégorique,tandis qu’à Buenos Aires,le président argentin sortant avait préféré laisser la main à son successeur,Javier Milei,tout juste élu mais pas encore en poste.
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