2024-11-26 HaiPress
Peter Carlsson,PDG et cofondateur de Northvolt,annonce sa démission à la presse,à Stockholm,le 22 novembre 2024. CHRISTINE OLSSON / AFP Une start-up qui met la clé sous la porte,cela arrive souvent. Mais c’est rare qu’une jeune pousse laisse une ardoise supérieure à 10 milliards d’euros. L’effondrement du suédois Northvolt,le chef de file de la batterie européenne pour les voitures électriques,qui s’est placé jeudi 21 novembre sous le régime américain de protection des faillites,a jeté un froid dans les milieux économiques : beaucoup redoutent qu’après un tel fiasco,les investisseurs se montrent plus réticents à financer des projets liés à la transition énergétique en Europe.
Premier touché,Goldman Sachs avait misé gros depuis 2019 dans Northvolt,à travers plusieurs enveloppes de capital-investissement – autrement dit en utilisant l’argent de ses clients – au point d’en devenir le deuxième actionnaire : samedi,le Financial Times a révélé que la banque américaine avait annoncé aux investisseurs de ces fonds son intention de déprécier quasi intégralement ses titres,soit près de 900 millions de dollars effacés. Il y a sept mois,la firme de Wall Street leur assurait que cet investissement valait plus de quatre fois la mise…
Il vous reste 14.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.