2024-10-17 HaiPress
Poussés depuis plusieurs années à dynamiser leur assurance-vie en souscrivant des supports en unités de compte (dont le capital n’est pas garanti par l’assureur),les épargnants ont eu tendance,pour ce faire,à privilégier des gestions « clés en main ».
Pilotées au fil de l’eau,soit par la société de gestion de l’assureur,soit par un partenaire extérieur (souvent des maisons réputées comme Lazard Frères Gestion,Edmond de Rothschild Asset Management,Sycomore AM,Carmignac, etc.),ces offres se déclinent en différents profils plus ou moins actifs,en fonction de l’aversion au risque du souscripteur et de son horizon de placement. Chaque réseau ayant déployé ses propres gammes,ces gestions déléguées se sont démultipliées en allocations variées – et pas toujours lisibles – que le législateur vient de recentrer autour de quelques principes communs.
En application de la loi relative à l’industrie verte du 23 octobre 2023 et d’un arrêté publié en juillet,entrant en vigueur le 24 octobre 2024,les assureurs sont désormais dans l’obligation de référencer au moins trois types de gestion profilée pilotée.
L’exposition en private equity sera pour l’essentiel (85 % au moins) « encapsulée » dans des fonds d’investissement alternatifs de différents types : les fonds européens d’investissement long terme (Eltif),les fonds communs de placement à risques (FCPR),les fonds professionnels de capital investissement (FPCI) et les fonds professionnels spécialisés (FPS).
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