2024-08-22 lemonde.fr HaiPress
Le ministre délégué chargé de la santé (désormais démissionnaire),Frédéric Valletoux (au centre),au centre de traitement et de régulation des appels des urgences du CHU de Bordeaux,le 16 mai 2024. PHILIPPE LOPEZ / AFP L’été n’est pas encore terminé,et les difficultés se poursuivent dans les services des urgences,en première ligne face au manque de médecins,exacerbé durant les congés estivaux. Fermetures la nuit,le week-end,plusieurs journées par semaine,explosion des temps d’attente,engorgement des services,avec des patients attendant des heures sur des brancards… Le ministre délégué à la santé démissionnaire,Frédéric Valletoux,a avancé de premiers éléments de bilan de la période estivale,dans un entretien au quotidien Ouest-France,mardi 20 août.
Aux urgences pédiatriques de Saintes (Charente-Maritime),depuis le 12 août,la fermeture de 17 heures à 9 heures a été annoncée à la population. A Carpentras (Vaucluse),à cette même date et pour trois mois,les urgences n’ouvrent plus que de 8 h 30 à 13 h 30. Pendant l’été,des urgentistes se sont mis en grève – de manière symbolique,puisqu’ils travaillent en étant assignés – à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) ou à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
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