2024-08-13 lemonde.fr HaiPress
Les Espagnoles Carolina Garcia Otero et Sara Ouzande sont secourues au stade nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) pendant les Jeux olympiques de Paris 2024,le 9 août 2024. ANDRZEJ IWANCZUK / NURPHOTO VIA AFP Les hôpitaux et dispositifs de santé placés en première ligne pendant les Jeux olympiques ont « tenu » : c’est le message que relaient les autorités de santé,et que tendent à confirmer les médecins mobilisés ces derniers jours.
A l’appui de ce premier bilan,quelques chiffres (arrêtés au 8 août) communiqués par le ministère : 14 000 prises en charge ont été faites sur les sites olympiques,très majoritairement sans gravité. Le nombre moyen de passages aux urgences en lien avec les Jeux est resté stable,soit entre dix et cinquante passages quotidiens,sur plus de 50 000 passages par jour aux urgences dans toute la France.
Intervenant le 8 août,sur France 2,le ministre délégué à la santé démissionnaire,Frédéric Valletoux,a assuré qu’il n’y avait « pas de saturation dans le système de santé ». « Il n’y a pas eu d’effet sanitaire particulier,dans nos services,liés aux Jeux olympiques »,rapporte aussi Marc Noizet,à la tête de SAMU-Urgences de France. Et ce,même si la période a coïncidé avec un épisode de canicule et une panne informatique de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
Cette structure,un dispositif Paris 2024 prenant en charge les athlètes gratuitement (sans financement de la Sécurité sociale),a été organisée pour pouvoir accueillir jusqu’à 670 patients par jour. Avec un peu moins de 500 patients quotidiennement,l’activité est restée en dessous de la jauge prévue. L’inquiétude des premiers jours sur les déplacements et les transports sanitaires n’a pas donné lieu,à ce stade,à des remontées globales.